Les araignées et leurs pièges

Il m'en coûte bien de faire cette page... J'ai peur des araignées !

Mais d'abord, il a fallu les prendre en photos, et certaines oh là là !

Bon, d'accord, il y a plus de photos de toiles que d'araignées, mais c'est un début ! Allez, c'est promis, je vais travailler le sujet à la prochaine saison !

Les araignées ou aranéides (ordre des Araneae) sont des prédateurs invertébrés arthropodes de la classe des arachnides (ce ne sont pas des insectes, mais un groupe plus vaste).

Elles possèdent toutes huit pattes, pas d'ailes ni d'antennes, ni de pièces masticatrices dans la bouche. Elles ont des yeux simples et multiples, et produisent de la soie (une solution protéinée synthétisée par des glandes généralement situées à l’extrémité de l’abdomen). Cette soie sert à produire le fil qui leur permet de se déplacer verticalement ou latéralement lorsqu’il y a du vent, de tisser leur toile ou des cocons emprisonnant leurs proies ou protégeant leurs œufs ou petits, voire de faire une réserve provisoire de sperme ou un dôme leur permettant de stocker de l’air sous l’eau douce.

De nombreuses espèces chassent librement et sans faire de toile, en se déplaçant, ou à l’affût, parfois dans un trou qui peut être construit comme un piège.

En tant que prédatrices, les araignées jouent un rôle majeur dans la régulation des populations d'insectes, et elles sont elles-mêmes régulées par des prédateurs souvent spécifiques (reptiles, oiseaux ou insectes).

Les araignées ont inspiré les grands poètes, le saviez-vous ?

Poésie de Victor Hugo :

J'aime l'araignée

J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,
Parce qu'on les hait ;
Et que rien n'exauce et que tout châtie
Leur morne souhait ;

 

Parce qu'elles sont maudites, chétives,
Noirs êtres rampants ;
Parce qu'elles sont les tristes captives
De leur guet-apens ;

 

Parce qu'elles sont prises dans leur oeuvre ;
Ô sort ! fatals noeuds !
Parce que l'ortie est une couleuvre,
L'araignée un gueux;

Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes,
Parce qu'on les fuit,
Parce qu'elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit...

Passants, faites grâce à la plante obscure,
Au pauvre animal.
Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,
Oh ! plaignez le mal !

Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ;
Tout veut un baiser.
Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie
De les écraser,

Pour peu qu'on leur jette un oeil moins superbe,
Tout bas, loin du jour,
La vilaine bête et la mauvaise herbe
Murmurent : Amour !