Les oiseaux du jardin

Ordre divers

Sauvetage

Nous savions que le pic noir était dans la région, mais nous ne l'avions pas encore vu. Quand, un jour, nous avons entendu un grand fracas dans la baie vitrée à l'étage. Nous avons gravi les marches de l'escalier quatre à quatre et quelle ne fut pas notre surprise, et notre désarroi surtout, de constater que c'était un pic noir mâle qui venait de taper dans la vitre.  Nous l'avons réconforté et à notre grande joie vu s'envoler en direction de la ville haute.

Quel bel oiseau !

Ordres divers

Ordre colombiformes :

Le pigeon ramier : Les deux sexes sont semblables. Les oiseaux adultes ont un plumage bleu-gris, rosâtre sur la poitrine et une tache blanche sur le côté du cou. En vol, on voit les croissants blancs de ses ailes et une bande terminale noire sur sa queue. Le bec est rougeâtre avec une extrémité jaune et les pattes sont roses. Les jeunes sont plus ternes et n'ont pas de tache blanche sur le cou.

Ordre piciformes :

Le pic-vert : Localement appelé oiseau de pluie, ou encore pleupleu, le pic vert est de la grosseur d'un geai, il a un plumage vert et jaune. Les plumes de la tête forment une sorte de béret d'un rouge éclatant. Chez le mâle, de chaque côté du bec, une tache rouge encadrée de noir dessine une moustache. Celle-ci est entièrement noire chez la femelle. Les jeunes sont colorés a peu près comme les adultes, mais le plumage est fortement tacheté et barré. La langue des pics est effilée, très longue, visqueuse et pourvue de nombreux corpuscules de tact, dont l'extrémité petite, plate et pointue, est ornée de petits crochets. Elle peut-être projetée loin en avant. Leurs tarses sont courts et les doigts pourvus d'ongles solides et recourbés. Deux sont dirigés en avant et deux en arrière, ils leurs permettent de grimper facilement aux arbres tout en prenant appui sur les plumes de la queue, excessivement robustes

Le pic-épeiche : La langue des pics épeiches est effilée, très longue, visqueuse et pourvue de nombreux corpuscules de tact, dont l'extrémité petite, plate et pointue, est ornée de petits crochets. Elle peut-être projetée loin en avant. Leurs tarses sont courts et les doigts pourvus d'ongles solides et recourbés. Deux sont dirigés en avant et deux en arrière, ils leur permettent de grimper facilement aux arbres tout en prenant appui sur les plumes de la queue, excessivement robustes. Le bec puissant et pointu est noir. Les yeux sont foncés, entourés d'une fine bande blanche. Les pattes et les doigts zygodactyles sont grisâtres. La femelle a la calotte noire.

Le pic noir : C'est le plus grand des pics (46 cm). On le reconnait facilement par sa couleur entièrement noire, avec une calotte rouge vif s'étendant du front jusqu'à l'arrière de la nuque.  Les doigts sont pourvus d'ongles solides et recourbés. Deux sont dirigés en avant et deux en arrière, ils leur permettent de grimper facilement aux arbres tout en prenant appui sur les plumes de la queue, particulièrement robustes.

Ordre bucérotiformes :

La huppe fasciée : est un oiseau au long bec gracile légèrement arqué, avec une huppe érectile de plumes roussâtres au bout noir, un dos arlequin teinté de jaunâtre, une poitrine orangée, enfin un vol saccadé et bondissant.

Ordre accipitriformes :

L'autour des palombes : est un redoutable chasseur. Il habite aussi bien dans les plaines que dans les régions de montagne, dans les espaces boisés, cultivés et même en agglomération. Il se nourrit d'oiseaux de toutes sortes : merles, grives, étourneaux, pigeons, tourterelle et même de petits rapaces, et ne dédaigne pas les lapins de garenne. Son vol se caractérise par des battements rapides.

 

Poésie de François Copée

Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?

 

Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois
À la mort d'un oiseau, quelque part, dans les bois.
Pendant les tristes jours de l'hiver monotone,
Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne,
Se balancent au vent sur un ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver !
Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes
Dans le gazon d'avril, où nous irons courir.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?